Exposition immersive à Marseille : 24h de la vie d’une femme
Peux-tu me présenter “24h de la vie d’une femme” ?
Il s’agit d’une exposition-spectacle immersive. Nous proposons au participant de se mettre, comme son nom l’indique, dans la peau d'une femme. Le but est de comprendre les violences, les inégalités qui existent dans le monde entier par le fait d'être une femme.
Le participant suit un parcours, parmi celui de six femmes différentes , chacune ayant été victime d’un type de violence différente (physiques, institutionnelles ou de religion). Nous cherchons à sensibiliser le public, surtout les jeunes, à ces thématiques, avec l’espoir qu'ils puissent changer un jour l'avenir et qu'ils puissent prendre conscience des injustices liées au genre. Pour participer à l’exposition immersive, le public dispose d’un casque audio. La voix intérieure de leur personnage leur parle et s'adresse à eux en tant que personnage. Des comédiens interagissent également avec eux, comme si le participant, homme ou femme, était la femme protagoniste. Ainsi, le participant suit un parcours pour comprendre les thématiques liées à chaque femme et aux inégalités qui existent.
La thématique de l'éducation, de la sensibilisation, de l'égalité entre hommes et femmes revient souvent dans les projets d’Ars Anima ?
Il ne s'agit pas seulement de la question de l'égalité hommes femmes. Globalement, ce sont des problématiques liées aux injustices. Lors de notre dernière exposition, “Né quelque part” nous parlions du développement durable, en incluant des injustices liées aux violences, par exemple contre la drogue en Colombie, de la montée des eaux en Polynésie, de l’excision au Nigéria ou de la mort du nourrisson au Niger. Nous avons une thématique globale et nous tirons ensuite des fils dans tous les contextes qui existent.
C'est l'association Ars Anima qui porte le projet. Peux-tu m'en parler ?
Ars Anima vient de la phrase de Confucius : “Implique-moi et je comprendrai”. C’est une association qui crée des spectacles avec des intermittents du spectacle. On est partenaires d’un grand nombre d'institutions et sommes sous le haut patronage du ministère de l'Éducation. Le but est de tourner en France ou ailleurs avec des expositions et de proposer aux scolaires et au grand public ce côté immersif de l’exposition. Notre but est d'impliquer les gens et de les sensibiliser en allant chercher des émotions. Ce n'est pas qu’une immersion de l'environnement, c'est aussi une immersion à l'intérieur de soi, en allant chercher des émotions et voir ce qui se passe. On crée de l'empathie pour comprendre tous ces enjeux.
Au jour de notre rencontre, le 28 avril, nous sommes à mi-chemin de l'exposition qui a commencé au début du mois. Jusqu’à présent, quels sont les retours des spectateurs ?
Ils sont très bons. Ils sont touchés par les thématiques et surpris par le concept. Beaucoup viennent sans savoir ce qu'ils vont faire, bien que ce soient des gens qui ont l'habitude de voir des expositions. Ils ne s’attendent pas à être pris à partie et à être aussi actifs lors de l’exposition. Les scolaires, également, adorent l’exposition. Ils sortent de la classe, mais au-delà de ça, ils n’ont pas de notes à prendre : ils vivent vraiment l’expérience.
On s’attend souvent à avoir un public cible, déjà sensibilisé à ce que va proposer notre événement. Trouves-tu que vous attirez des publics qui ne sont pas forcément sensibilisés à la thématique ?
Ceux qui viennent spontanément ont l'habitude d'aller voir des expositions, ou sont déjà engagés sur nos thématiques. Notre objectif est aussi d'aller chercher des gens qui ne le sont pas. Nous avons trois typologies d'audience. Déjà, les scolaires, qui viennent de tous les quartiers : certains sont déjà sensibilisés à ces questions, d'autres pas du tout. C'est aussi eux qui vont être fédérateurs, qui vont emmener leurs parents ou amis, sous forme de bouche à oreille. On va ensuite avoir les gens qui entendent parler de l'exposition, par la presse ou les réseaux sociaux, qui reçoivent ce contenu de manière ciblée. Enfin, nous avons les personnes attirées grâce aux deux premiers publics. C'est très intéressant de voir les réactions de ces gens qui peuvent aussi être touchés. De manière générale, j’ai l’impression que la plupart des publics sont satisfaits.
Vous avez choisi Billetweb comme solution de billetterie sur l'événement. Ou qu'est ce qui a poussé ce choix ?
Déjà car vous êtes super sympas, mais aussi très réactifs, même si ça, on s’en est rendus compte après notre choix. Ensuite, la tarification était essentielle car on a un budget serré. C'est un des critères, mais c'est pas le seul. J’ai travaillé avec différents prestataires, notamment dans des musées, je connais assez bien le système de billetterie. Ce qui m’a plu avec Billetweb, c’est la maniabilité et l’adaptation que je pouvais en faire : je pouvais notamment créer mes séances comme je voulais, je pouvais déplacer mes billets, les codes promo sont très faciles d’utilisation, le public comprend très bien comment fonctionne la billetterie... Il y a plein de choses que je peux que je peux faire qui ne va pas forcément être possible ailleurs. Je pense que c’est l’outil le plus facile à utiliser avec le plus de fonctionnalités par rapport à ce que je connais sur le marché de la billetterie. Et dans notre budget, évidemment.
Vous avez mis en place le Mode Séance sur l'exposition. Ce mode t’a t-il paru compliqué à mettre en place ?
Pas du tout. C'était très facile car on a juste à rentrer une liste qu’on peut générer sur Excel par exemple. On copie colle la liste dans les séances à créer et c'est fait. On a environ 660 séances au total, un chiffre énorme. J'ai juste eu à copier coller les séances en fonction des jours. Certains jours, nous adaptons le nombre de séances, quand les horaires sont différents par rapport à d'autres jours, en vacances scolaires ou le weekend, on va pas commencer ou finir à la même heure qu'en semaine. Il y avait cette petite variabilité, mais avec un copier coller d'une liste de séances dans l'outil, ça n’a pris que quelques secondes à mettre en place.