Le Volley-Ball français en or : succès olympique, défis locaux et perspectives d’avenir

Un nouvel élan pour le Volley-Ball français
Après le sacre de 2020, l’équipe de France, menée par Earvin Ngapeth, a réitéré son exploit cet été à Paris, devant un public passionné.
Lors des Jeux Olympiques, le pays organisateur voit généralement une augmentation de 15 à 25 % du nombre de licenciés dans les disciplines phares. Cet effet avait déjà été observé en 2021, après les Jeux de Tokyo. Alors que le nombre de licenciés avait chuté de 22 % entre 2019 et 2020, puis de 18 % entre 2020 et 2021, la victoire des Bleus avait relancé l’intérêt pour le volley-ball. Le nombre de licenciés était ainsi passé de 111 837 en 2021 à 183 120 en 2023. La Fédération Française de Volley-Ball espère désormais dépasser les 200 000 adhérents rapidement.
Cependant, cet engouement pose également des défis. Les 1 337 clubs français peinent parfois à répondre à la demande, faute de moyens et de places disponibles pour accueillir de nouveaux adhérents, les clubs se retrouve contraint de les refuser.
Ce nouveau titre olympique, décroché à domicile, met également en lumière la Marmara Spikeleague, le championnat français, qui figure parmi les cinq meilleurs au monde aux côtés des ligues d’Italie, de Pologne, de Russie et du Brésil.
Dans cette ligue d’élite, on retrouve des clubs emblématiques comme le Tours Volley-Ball, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball, le Saint-Nazaire Volley-Ball Atlantique, le Plessis-Robinson Volley-Ball, l’AS Cannes Volley-Ball et l’Alterna Stade Poitevin Volley-Ball. Ce dernier a eu la chance récemment de compter dans ses rangs l’un des meilleurs joueurs du monde, voire de tous les temps (si nous nous autorisons à être un peu chauvin), Earvin Ngapeth.
Un point commun entre ces clubs, en dehors de leur appartenance à la même ligue ? Ils ont choisi Billetweb pour les accompagner tout au long de leur saison.
Des défis financiers persistants
Malgré que la Marmara Spikeleague fasse partir des meilleurs championnats au monde, le volley-ball reste un sport fragile en France. Les clubs sont régulièrement confrontés à des difficultés financières. Nantes Rezé Métropole Volley, club de première division, en a fait les frais en déposant le bilan à la fin de la saison dernière. Et cette menace ne concerne pas uniquement l’élite : aujourd’hui, le club d’Avignon, en troisième division, traverse également une période difficile.
Pour prévenir ces situations, Yves Bouget, ancien président de la Ligue Nationale de Volley (LNV), a pris la décision de réduire à 13 le nombre d’équipes en première division cette saison, au lieu de 14. Cette mesure vise à éviter de mettre en péril des clubs de deuxième division, dont les budgets peuvent être deux fois inférieurs à ceux des équipes de la Marmara Spikeleague.
Un enjeu clé : augmenter les revenus fixes
Pour assurer leur pérennité, les clubs doivent développer des sources de revenus stables, comme la billetterie. Cela passe notamment par l’attraction d’un public de plus en plus large dans les salles. Les récents succès de l’équipe de France montrent que c’est possible : 13 000 spectateurs étaient réunis à l’Arena Paris Sud pour la finale masculine des Jeux Olympiques, et 6 millions de téléspectateurs ont suivi l’événement. Ces chiffres témoignent de l’intérêt croissant du public pour le volley-ball.
L’objectif est donc de faire grimper l’affluence dans les salles, qu’il s’agisse de la Marmara Spikeleague, de la Ligue B masculine ou de la Ligue A féminine. Si l’enjeu et le spectacle sportif sont déjà présent, les clubs peuvent compter sur des animations lors de temps mort ou pendant les mi-temps à l’image de match de basket ou de ce que peut proposer le hockey sur glace.
C’est dans cette optique que Billetweb souhaite accompagner les clubs de volley-ball en leur proposant des solutions de billetterie accessibles, adaptées à tous les niveaux, et à des coûts parmi les plus compétitifs du marché. Cette aide précieuse permet aux clubs de se concentrer sur l’essentiel : la performance sportive et le plaisir du jeu.


