À la rencontre de nos organisateurs : le Grand Barathon
Des projets derrière la tête : voilà comment qualifier l'état d'esprit de Séraphin, organisateur du Grand Barathon dans plusieurs villes françaises. Le Co-Fondateur de l'ambitieux projet accepte de discuter avec nous de ce concept, et de son utilisation de la billetterie.
D’où est né le projet du Grand Barathon ?
À l’origine, nous avons créé ce projet car nous avions besoin de six cents euros pour organiser un voyage. Nous avons créé le projet du barathon. Dans l’idée, nous avions prévu 150 participants. Les entrées se sont vendues comme des petits pains ! Devant le succès du concept, nous avons pensé qu’il serait intéressant de faire quelque chose d’encore plus grand. Désormais, nous réunissons jusqu’à 5000 personnes sur trois jours à Montpellier, et nous sommes développés dans d’autres villes, notamment Toulouse, Lyon et Grenoble.
Quel est le concept derrière un tel projet ?
En fonction de la ville, nous travaillons avec entre quinze et dix-sept bars. Nous avons des offres commerciales, notamment celle d’un verre acheté, un verre offert. Lors de chaque édition, nous proposons un thème différent. Cette année par exemple, nous défendons la thématique du “fluo” ! Nous allons plus loin que le rendez-vous dans les bars. Nous organisons des concours, par exemple, les gens doivent se prendre en story dans les bars, à chaque étape de leur traversée du barathon. Ils peuvent remporter de mille à deux mille euros de cadeaux. Dans certains bars, il y a des défis, comme par exemple des beer pong et des jeux de fléchettes.
Considères-tu que ce type d’initiative donne de l’attrait aux villes ?
Comme pour beaucoup d’événements de manière générale, lors des premières années, l’attrait général est relativement limité. Aujourd’hui, nous avons remarqué qu’énormément de monde à Montpellier et Toulouse nous connaissent. Montpellier est la ville principale de nos actions même si nous sommes déployés dans plusieurs villes en France. D’ailleurs, beaucoup de monde se déplace pour venir nous voir, parfois jusqu’à 300 kilomètres ! Les personnes les plus touchées par les événements en font plusieurs dans le même mois, se rendant par exemple à Montpellier, Toulouse, Lyon et Grenoble.
Pourquoi avoir choisi concrètement ces villes ?
La majeure partie de notre équipe est de Montpellier, donc il nous semblait évident de commencer par cette ville. Toulouse ensuite a été assez logique, sachant que c’est une ville étudiante et relativement proche de Montpellier. On voit d’ailleurs que beaucoup de participants assistent aux deux événements, sûrement grâce à leur proximité géographique.
Personnellement, je vis à Lyon depuis deux ans, et cette ville a également un très gros potentiel étudiant, ce qui a motivé notre choix de s’installer dans la ville. Dans la même logique, Grenoble a suivi, sachant que c’est la ville avec la plus grande communauté étudiante en France.
Pourquoi, pour un projet du type, passer par une billetterie en ligne ?
Nous avons choisi de passer par Billetweb car la génération entre dix-huit et vingt-sept ans ne se déplace plus pour acheter. La vente physique est une vente supplémentaire, pour les personnes qui se décident au dernier moment, mais n’est plus un réel facteur de ventes majeur aujourd’hui pour ce public. En clair, plus de 70% des gens achètent désormais en ligne, et le reste sont des places vendues au travers de différents BDE.
Nous avons donc choisi Billetweb par rapport à son prix plus intéressant que beaucoup de concurrents. Dès le premier événement, tout s’est très bien passé et toutes les possibilités dont nous avions besoin étaient réunies, donc nous n’avons pas cherché à regarder ailleurs.
Quel système de vente de places avez-vous mis en place ?
Nous nous sommes inspirés des gros festivals. Nous nous sommes demandé ce qui faisait leur réussite, pourquoi ils vendaient autant. Nous avons donc commencé par créer des phases. Plus une place est achetée tôt, moins elle est chère. En mettant en place cette stratégie de communication pourtant simple, nous avons atteint le sold-out en quelques minutes, voire en quelques secondes. Les gens qui voient ce phénomène sont plus facilement poussés à acheter. C’est lorsqu’une personne voit qu’elle peut potentiellement ne pas accéder à la vente qu’elle va chercher à acheter plus rapidement.