Holocène : le premier festival post covid en France !
Qu’est-ce que Holocène ?
Holocène est un festival musical créé et basé à Grenoble. Nous proposons un format musical qui n’existe plus à Grenoble depuis la disparition du festival Rocktambule en 2015. Nous faisons en sorte de proposer une programmation originale et novatrice. Nos têtes d’affiche ne sont peu ou pas venues à Grenoble, et sont assez peu représentées sur d’autres festivals. Nous sommes le premier festival de l’année hors Covid en France.
Qu’est-ce qui a motivé le choix de mettre en place cet événement en début d’année ?
Nous avons choisi cette date en réponse aux autres événements en France. En mars, il y a très peu d’événements. De plus, c’est la période où Grenoble émerge en tant que ville attractive grâce aux vacances, c’est donc un potentiel de public. Cette date est aussi une aubaine pour les étudiants, qui ont eu le temps de s’installer en septembre, et de se faire des amis depuis, en partant du principe qu’un festivalier intéressé en génère plusieurs.
Pourquoi avoir mis en place une solution cashless ?
Ce qui nous conforte, c’est ce que ce soit sécurisé pour les festivaliers. C’est aussi une solution appréciée et connue des publics qui se rendent en festivals. Pour nos partenaires aussi, c’est quelque chose de simple et intuitif. Ça évite notamment les problèmes de vols potentiels assez connus lors des événements.
Mettre en place la solution cashless vous a paru difficile ?
Nous avons bien été accompagnés par les équipes. Tout ou presque a été pris en charge. Billetweb a été réactif, notamment concernant les terminaux à fournir. Il y a eu beaucoup de souplesse ce que nous avons apprécié. Ce n’a pas été difficile, en tout cas. Nous avons trouvé beaucoup d’écoute et d’adaptabilité de la part de Billetweb, et souhaitons renforcer ce partenariat.
Pendant l’événement, avez-vous eu l’impression de vous préoccuper du cashless ?
Un peu, forcément, notamment au début du festival. La communication aurait pu être un peu plus claire, notamment pour que le festivalier sache concrètement où récupérer son bracelet pour consommer. Après, nous avons monté le festival en un mois et demi, ce qui engendre forcément des petits détails à améliorer. Pour le reste, c’était parfait. Les retours d’expérience se sont rapidement convertis en positif lorsque le festivalier a compris le concept, qu’il, très souvent, connaissait déjà.
Attends... Vous avez créé ce festival en un mois et demi ?
Nous avions déjà mis en place la communication en novembre 2021. Le grand plan de communication a été lancé dans la foulée. Entre temps, les différentes mesures restrictives suite à la vague Omicron ont pu semer le doute. Fatalement, nous avons pensé que que ce serait impossible de tenir le festival tel que nous l’imaginions, avec ces mesures sanitaires et les jauges assises en intérieur. Précisons que le festival se fait en intérieur et en extérieur à la fois. Pour être rentable, nous devons avoir 8000 personnes par soir, ce qui aurait été impossible.
Fin janvier, les mesures ont été levées. Il a fallu que nous réagissions rapidement pour relancer la communication, les partenaires, et les tournées potentiellement annulées. De plus, il nous a fallu réfléchir à séduire et relancer le festivalier. C’était un challenge. Le pari a été tenu et nous sommes vraiment heureux de l’avoir fait. Nous n’aurions pas pu, en termes d’image et de notoriété, se permettre une troisième année sans festival.
Holocène est produit par le Périscope, qui s’occupe de beaucoup d’événements dans la région de Grenoble.
Peux-tu m’en dire plus concernant l’implantation du Périscope dans la ville ?
Le Périscope est une société de production d’artistes créée il y a vingt-cinq ans par deux grenoblois pur souche, Alex et Sylvain. Nous avons démarré par la production d’artistes avant de travailler dans la production locale. Nous programmons également à échelle nationale des tournées d’artistes tels que Fréro Delavega et Trois Cafés Gourmands.
Naturellement, quand tu ajoutes la partie de producteur, il manque la partie live et festival de grande envergure. Il n’y avait pas d’acteur qui portait ce type de projet, donc Alex et Sylvain se sont lancés le pari fou de faire naître ce type d’événement, de manière complètement logique et par besoin et demande du public. Il y a eu Holocène, notre premier festival, puis le Musée Électronique, qui a lieu début juin.
Que peut-on vous souhaiter pour l’année prochaine ?
Que le public revienne, refasse confiance, sorte de chez lui, qu’il revienne dans les concerts, reviennent voir du live. Et revienne à Holocène en 2023 !