Hauteville Summer Festival : soleil et musique en Normandie
Peux-tu nous parler un peu de toi et du Hauteville Summer Festival ?
Je suis Marine Nourry, organisatrice du Hauteville Summer Festival. Cet événement a été créé à la demande du maire de Hauteville qui souhaitait dynamiser sa ville. Ils ont fait appel à TBMS, qui est l’agence d’événementiel basée sur Caen pour laquelle je travaille.
Nous avons monté le festival de toutes pièces. On a trouvé l’idée et l’avons présentée à la commune il y a bientôt deux ans. La première édition s’est déroulée en 2020 et les festivaliers étaient contents. En 2021, on démarre une deuxième édition qui commence le 16 juillet. Pour le moment, nous sommes très satisfaits du déroulement !
Comment se déroule cet événement ?
Durant cinq vendredis et cinq samedis, entre le 16 juillet et le 15 août, une vingtaine d’artistes locaux viennent sur la scène ouverte. Nous avons lancé un appel a candidatures il y a plusieurs semaines et avons pu boucler notre programmation, présentée il y a peu. Nous ne pouvons pas encore rémunérer nos artistes car nous sommes encore trop petits, mais notre projet est de grossir et d'aller en ce sens.
Sur le festival, le public peut profiter d’une large sélection de produits locaux, comme des huitres ou des bières locales. De 19h à 23h, profitent aussi des concerts et de Hauteville, notamment de sa plage qui se situe à quelques pas. On voit que l’événement attire beaucoup de familles, qui peuvent profiter des concerts dans un lieu sécurisé pour les enfants. En plus, l’entrée est gratuite !
Quel est le bilan que vous faites de l’an dernier ?
L’année dernière était géniale. Nous avons été très bien accueillis. D’ailleurs, nous ne pensions pas qu’il y aurait autant de personnes. Nous avons réuni plus de 2000 personnes au total, ce qui représente un gros chiffre pour une commune de cette taille. C’est peu par rapport aux grands festivals, mais pour nous, c’était énorme et ça a été très apprécié. Sur les réseaux, les personnes réagissent beaucoup à notre contenu. On ressent de l’amour pour ce festival, que les gens sont contents qu’il existe. Ça dynamise énormément Hauteville, et on espère pouvoir atteindre un plus grand niveau encore les prochaines années !
Comment s’est passée l’organisation de l’événement, cette année et la précédente, avec l’évolution des lois ?
Pendant la première édition, nous avons eu pas mal de difficultés avec le COVID. La meilleure solution que nous avons trouvée a été le cashless, qui nous permet de dématérialiser totalement l’argent, évitant ainsi le contact. Ça permet ainsi de protéger nos festivaliers mais aussi nos bénévoles, tout en respectant les lois en vigueur à chaque instant. De plus, nous avons installé bon nombre de tables assez distanciées les unes des autres, qui permettent de créer des zones agréables pour les visiteurs tout en permettant de créer de la distanciation sociale.
Comment est-il possible de s’adapter aux nouvelles restrictions, notamment l’arrivée du contrôle des passes sanitaires pour les évènements réunissant plus de cinquante personnes ?
Il y aura un filtre à l’entrée, de sorte à respecter le plus possible les normes mises en place par le gouvernement. Nous souhaitons évidemment que le festival perdure. Nous allons d’ailleurs convertir l’un des terminaux à la base prévus pour le cashless, en terminal de contrôle des pass sanitaires, au moyen de l’application Tous Anti Covid Verif, obligatoire pour les organisateurs.
À la fin du deuxième weekend, fin juillet, nous avons remarqué que le pass sanitaire n'a pas été un réel frein. Nous avons réussi à avoir un nombre de visiteurs similaire à celui de la première semaine, quand le pass sanitaire n'était pas encore obligatoire.