Que choisir entre la Carte Bancaire et le Cashless ?
1. La Sécurité
La question de la sécurité revient très souvent. Le cashless étant un format légèrement moins connu que le paiement par carte bancaire, il soulève souvent quelques questions, et c’est normal, face notamment à un système de paiement connu depuis des années.
Par mesure de sécurité, il est impossible pour le consommateur de payer plus de cinquante euros en sans contact avec une carte bleue. En cas de vol, les pertes financières sont ainsi limitées. D’ailleurs, au bout d’un certain nombre de transactions, le code de la carte bancaire est demandé. Le participant voit son paiement en sans contact refusé, et il doit insérer la carte pour payer.
Cette technique assure que le payeur est bien le propriétaire de la carte, en principe unique personne à connaître son code. Malgré la sécurité apportée par le format, pour le client, ce peut être une mesure de stress (idée du “paiement refusé”) et pour le vendeur une légère perte de temps.
Concernant le paiement refusé : par rapidité et habitude, le client peut parfois partir avant que la carte n’affiche “paiement accepté” ou “paiement refusé”. En cas de paiement refusé, si le vendeur ne peut rappeler le client, il sera face à une vente non effectuée.
Le cashless apporte des réponses à la plupart des questions de sécurité face à la carte bancaire, déjà elle-même sécurisée au maximum. Le participant ne peut dépenser plus que ce qu’il a sur son dispositif, qu’il s’agisse d’un bracelet ou d’une carte. Beaucoup d’ailleurs font le choix de ne mettre qu’une petite somme sur leur compte cashless, de manière à contrôler leurs dépenses, quitte à recharger plus tard.
De plus, dans le cas du dispositif sous forme de bracelet, il est impossible de le perdre ou de le céder. L’argent est donc en sécurité sur le bras du participant. Les données cashless sont dans tous les cas chiffrées, c’est à dire qu’il est impossible de les lire sans terminal adapté. Il est également impossible de les pirater.
2. La rentabilité
Lorsqu’il met en place un événement, l’organisateur va réfléchir à la rentabilité de ce dernier. Il doit forcément poser le pour et le contre de toutes les décisions qu’il prend. La carte bancaire et le cashless sont des formats qui, dans tous les cas, coûtent de l’argent et en font gagner.
La plupart des arguments de rentabilité, que ce soit pour le cashless ou la carte bancaire, sont en relation avec la vitesse de paiement.
L’argument positif de la sécurité concernant la carte bancaire est aussi valable concernant le sans contact. Autrefois bridé à vingt ou trente euros selon les cartes, depuis 2019, il est possible de payer en sans contact jusqu’à cinquante euros. Le sans contact est un gain de temps, et par conséquent une source de revenus non négligeable. Partons du principe que lorsqu’un client introduit sa carte bleue, il doit taper son code et attendre la validation. Cette procédure prend environ vingt secondes. Avec le sans contact, enlevons le temps de l’introduction et du code, et gagnons dix à quinze secondes par paiement. C’est tout autant de clients qu’il sera possible de servir chaque heure, donc plus de recettes. Ajoutons à cela la diversité des possibilités de paiement par CB : la montre et le téléphone sont des moyens d’aller encore plus vite lors du paiement.
Le cashless va encore plus loin : le client a déjà chargé son compte, parfois même en amont de l’événement. Nous supprimons ici l’étape de l’autorisation. La validation de l’achat se fait en moins d’une seconde. Le dispositif étant sur le bras, le participant n’a pas à chercher sa carte ou à déverrouiller son téléphone ou sa montre.
En plus de cela, avec Billetweb, les pré chargements permettent un remboursement rapide de la solution cashless, parfois même avant son financement, possible jusqu’à deux mois avant l’événement. Il est à savoir aussi qu’après l’événement, même lorsque l’organisateur permet le remboursement du crédit non utilisé, certains clients ne le demandent pas, ce qui permet d’augmenter la trésorerie. Tout est ensuite imaginable : certains organisateurs ne permettent pas le remboursement en dessous de deux euros de crédit restant, d’autres mettent un prix de remboursement...
Dans tous les cas, le système de paiement choisi a un coût. Il faut d’un côté acheter ou louer des TPE, et penser au pourcentage de chaque transaction par carte bancaire. De l’autre côté, la solution cashless a un coût, notamment celui de production des supports de paiement.
Avec le cashless cependant, ce coût peut rapidement être amorti par les frais d’activation (lorsque l’organisateur souhaite les mettre en place) et par les pré chargements.
3. La gestion pour l'organisateur
Un autre des sujets qui revient le plus souvent lors des échanges concernant le cashless est en rapport avec la facilité d’utilisation du dispositif : pourquoi passer à un tel format, alors que l’organisateur connait très bien le fonctionnement de la carte bancaire ? Qu’a t-il à y gagner en termes d’ergonomie ?
D’un côté, la carte bancaire est un outil connu depuis des dizaines d’années, et que les participants connaissent bien. Le premier avantage est qu’il n’est pas nécessaire d’expliquer au participant son fonctionnement : si mon spectateur souhaite commander une bière, il peut directement aller au bar, payer en sans contact et recevoir sa bière. Facile, non ?
Reste à souligner que la location ou l’achat de TPE pour les paiements n’est pas une option. De plus, concernant la comptabilité, ce n’est pas forcément la solution la plus pratique. La plupart des commerçants conservent les tickets de caisse de manière à assurer la traçabilité des ventes, chose qui n’est pas facile lorsqu’il s’agit de vendre rapidement.
Le cashless apporte notamment des réponses à ces problématiques. Dans le cas de Billetweb, un technicien se rend sur l’événement, directement avec le matériel. L’organisateur se charge seulement de louer quelques TPE pour permettre le rechargement des dispositifs cashless. De plus, l’organisateur bénéficie d’un back-office permettant de suivre en temps réel les pré chargements et les ventes sur place. En clair, il saura précisément de quelle manière ses ventes marchent le mieux.
Il faut cependant prendre en compte que la mise en place du cashless nécessite une certaine organisation, notamment quant à la production des supports (bracelets ou cartes), et aux potentiels remboursements à la fin de l’événement.
Pour plus de clarté
Les équipes de Billetweb sont disponibles en permanence pour vous aider à réfléchir concernant votre événement. Vous pouvez écrire à contact@billetweb.fr ou sur le chat présent sur la page d’accueil de Billetweb. Nous serons ravis de réfléchir avec vous concernant votre événement, pour lui assurer un maximum de réussite et de rentabilité.