À la rencontre de nos organisateurs #6 - Pompiers et musique électronique
À Perpignan, Maxime s’est lancé le défi fou de créer Fireland, un beau projet musical qui a réuni, au mois d’août, une programmation artistique exceptionnelle. Le tout, pour la bonne cause. Retour sur cet événement qui a choisi Billetweb pour la prestation billetterie et cashless.
Comment s’est passée cette première édition de Fireland, de ton point de vue et de celui de ton équipe ?
Au début, c’était un peu compliqué : nous sommes des pompiers, donc assez éloignés du domaine culturel. C’est entre autres pour cette raison que nous avons souhaité travailler avec une billetterie professionnelle et une solution cashless. Nous voulions frapper fort dès la première année, et je pense que ça a marché : même si la pandémie a beaucoup à voir avec ça, les gens se sont principalement précipités sur la billetterie deux jours avant le début de l’événement. Le soir même à 20h, des gens achetaient encore des entrées.
À la base, nous pensions mettre en place un système de paiement au moyen de jetons. Quand on voit la différence entre ce que l’on avait prévu et le cashless, il n’y a pas de doute, les résultats sont favorables.
Grâce à la réussite de notre première édition, nous avons reçu des dizaines de messages de félicitations, venant parfois de personnes qui ne sont même pas venues. Si on peut réitérer l’événement l’année prochaine, je pense que la billetterie sera sold-out très rapidement.
Pour le cashless, certains organisateurs préfèrent mettre en place un bracelet, d’autres, une carte de paiement. Vous avez fait le choix du bracelet : pourquoi ?
Pour moi, la carte cashless se rapproche du système de carte bleue. Les festivaliers l’ont dans la poche, et il est facile de la perdre. Ici, nous avons mis en place le bracelet qui permet d’accéder au festival et de consommer sur place. Il est sur le bras, c'est plus simple, plus difficile de le perdre, et plus utile.
Quel impact a eu l’affiche artistique proposée sur vos ventes et votre gestion de l’événement ?
Le budget a changé au cours du développement de l’affiche. Les artistes présents font que les demandes venant du public sont plus grandes. Suite à l’annulation de 2020, nous avions plus de temps pour finaliser certains aspects de notre événement. J’ai donc pris contact avec Mathilde, responsable commerciale de Billetweb, et tout s’est mis en place. Une relation de confiance est née, autant auprès d’elle qu’auprès des responsables cashless. À chaque fois, on a obtenu une réponse rapide, on est très satisfaits.
Vous êtes satisfaits de la mise en place du service cashless ?
Clairement. C’est un soulagement pour nous, mais aussi pour la gestion des exposants et des food trucks. Nous avons pris un pourcentage des ventes, et grâce au cashless nous avons pu savoir quelles étaient les recettes et les frais que nous devions engendrer.
Même chose pour les bénévoles : nous avons souhaité avoir un regard sur les consommations, de sorte à adapter nos stocks. Les six responsables de bar avaient une option de cashless rien que pour eux. Au niveau quantitatif, il est ainsi possible de savoir s’il manque d’un certain type de boisson, ou au contraire, si nous avons trop commandé. Ainsi, nous pouvons nous adapter pour l’édition suivante.
Peux-tu me parler des causes défendues derrière Fireland ?
En 2015, j’ai écrit un projet que je voulais organiser à Perpignan. En 2018, des amis ont mixé à un bal des pompiers, et c’est là qu’est concrètement née l’idée. Pourquoi ne pas essayer de faire une sorte de festival, inspiré de ce bal des pompiers, dans notre caserne qui en plus a tout juste trois ans ? Je ne pensais pas que le projet irait aussi loin, mais nous disposons d’une place conséquente derrière nos locaux.
D’un autre côté, en 2017 un ami sapeur pompier est décédé lors d’un transit en partant sur une intervention. Il a laissé derrière lui deux enfants. Suite à celà, je me suis dit que si un projet tel que Fireland devait naître, il devait défendre quelque chose. Le festival est devenu une manière de générer de l’argent pour l'Oeuvre des Pupilles des Orphelins des Sapeurs Pompiers. D'un autre côté, peu après, le Covid a frappé. On a donc aussi décidé de s'investir auprès des hôpitaux pour les soignants, et enfin, une partie des revenus est aussi dirigée vers notre Amicale des Sapeurs Pompiers.