Championnat de France de Judo par équipes : émotions intenses à Laval
Les meilleurs judokas de France se retrouvent aujourd'hui en équipe à l'espace Mayenne de Laval. Quelles ont été les étapes pour eux avant d'arriver à cette compétition ?
Aujourd’hui, nous sommes au Championnat de France de 1ère Division, actuellement par équipes de clubs. On a une 2ème Division qui permet de qualifier des équipes et on a également des qualifications régionales ou interrégionales.
Le judo par équipes, concrètement, comment ça marche en terme de qualification ?
Nous avons cinq combattants par équipe, dans cinq catégories de poids différentes. Il n'y a pas la plus petite catégorie que l’on retrouve généralement en compétition individuelle, ni la plus grande. C’est plus de 90 kilos au lieu de plus de 100 et c'est moins de 66 seulement : il n'y a pas de moins de 60 kg. Chaque adversaire de l'équipe une et deux se rencontrent les uns après les autres, comme dans un combat normal. C'est le premier arrivé à trois points qui l'emporte. La qualification se fait par l'équipe.
On a vu apparaître, notamment avec les Jeux Olympiques de 2021, les championnats de judo en équipes mixtes. Comment se sont passées ces compétitions ?
Le judo est l’un des précurseurs de la mixité dans le sport. Tous nos prize money notamment à l'international y sont identiques pour les hommes et femmes. On a également le même nombre de catégories. Toutes les compétitions se déroulent en même temps, pour les hommes et les femmes. La volonté, c'était de réunir les hommes et les femmes ensemble sur les compétitions. C'est un des premiers sports mixtes aux Jeux Olympiques. Trois catégories ont été déterminées pour les femmes et trois catégories pour les hommes. C'est le même principe qu'une compétition par équipe, comme ici. On a la première catégorie de combat, puis la deuxième et la troisième. Et c'est le premier arrivé à quatre points qui l'emporte puisqu’il y a six combats.
Pensez-vous que ce principe de mixité pourrait être adapté à d’autres sports, si le judo est précurseur ?
Je pense que oui. Si nous avons réussi à assurer cette mixité au judo, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas le faire dans d'autres sports. Peut-être les sports qui sont déjà par équipes, c'est plus compliqué. Mais les sports individuels pourraient y passer également. Par exemple, dans le tennis, il y a déjà des doubles mixtes. Nous, au judo, on a également la volonté de se professionnaliser, notamment pour les athlètes. On a lancé l'année dernière la Judo Pro League, une compétition nationale par équipes mixtes.
Vous travaillez aussi avec un certain nombre d'événements un peu partout en France. Pour cette étape, nous sommes à Laval. De quelle manière travaillez-vous avec les lieux qui accueillent les compétitions et comment ces lieux, finalement, sont ils choisis ?
Nous recevons des candidatures des différentes ligues de judo et nous visitons les salles. Nous vérifions qu’elles correspondent à notre cahier des charges, puis nous commençons la préparation. La validation se fait environ un an et demi à l'avance. Ensuite, on a plusieurs réunions préparatoires avec la Ligue et les personnes en charge sur place. Au niveau de la fédération, on a une cellule d'organisation qui gère aussi bien les compétitions qui se passent en province, c'est à dire le Championnat de France individuel première division et le championnat de France par équipe de première division. On a deux autres compétitions qui se passent en province : la Coupe de France minime par équipes de départements, qui réunit 2700 enfants de douze à quatorze ans, et le Championnat de France cadets, deuxième division et espoirs qui réunit 2500 enfants de 14 à 17 ans. Les autres compétitions se passent à notre siège, au Dojo de Paris.
Quels sont les requis pour qu'une salle puisse accueillir une compétition de ce genre ?
Nous avons besoin d'un plateau de compétition suffisant, d'un minimum de 50 mètres de long pour pouvoir mettre la surface de compétition. C’est également important pour nous d'avoir une salle annexe pour pouvoir faire l'échauffement. Contrairement à d'autres sports comme le basket où ils s'échauffent devant tout le monde, on a besoin d'une pièce séparée. Il nous faut environ 2500 places pour les spectateurs. Et ensuite tous les espaces, l'espace presse, les bureaux d'organisation du spectacle, entre autres éléments importants. C'est les mêmes pour toutes les organisations est nickel.
On voit que certaines compétitions accueillent plusieurs milliers de personnes, comme aujourd’hui avec plus de 4000 personnes présentes. À quoi est dû cet engouement qui reste depuis très longtemps ?
Je pense que le judo et une grande majorité des gens en France qui en ont pratiqué petit. Même si c'est seulement un an ou quelqu'un qui l'a pratiqué. Le Judo, c'est vraiment une école de la vie quand on est petit. Dans tous les sports, on apprend à se développer un petit peu, on apprend la mobilité. Au judo ce qu’on a en plus, c’est notre code moral. On apprend tout petit et on un code de conduite aussi, par exemple au moment du salut, tout le monde se tait. On apprend à écouter son professeur. C'est du sport, mais c'est aussi de l'éducation, qu’il y a peut être moins dans certains sports, qu’il y a certainement dans d'autres. Et puis on a quand même une super équipe de France, avec deux judokas très connus : Clarisse Agbegnenou, six fois championne du monde et Teddy Riner, onze fois champion du monde. Ils sont tous les deux champions olympiques. Je pense que c'est tout cet ensemble qui fait qu'il y a vraiment un engouement derrière.
Vous avez créé plus d'une trentaine d'événements sur Billetweb, notamment pour cette compétition. Qu'est-ce qui a poussé le choix de cette billetterie ?
Je n'étais pas à l'origine du choix de cette billetterie, mais je me suis rendue compte qu’elle correspond exactement à notre usage. On a une billetterie grand public classique. Avec Billetweb, on peut faire plusieurs catégories de tarifs, ce qui est important pour nous. Sur certaines compétitions, on va mettre en place un Carré Or, sur d’autres non, on a souvent également des tarifs enfants. Toute la partie d'administration est assez fluide et c'est facile de configurer un événement. Un des avantages qui nous sert beaucoup, c'est que nous avons nos accréditations coachs et toutes nos invitations, on peut les éditer grâce à Billetweb et il ne reste plus qu’à les scanner avec le QR code pour faire entrer les différentes populations par différents accès. Les opérateurs avec leur téléphone peuvent scanner les billets. L’ensemble est assez facile.
La plupart de vos événements sont créés avec le Mode Séance, un mode assez assez typique de Billetweb. Pourquoi ce choix technique du mode séance pour pour les compétitions comme par exemple qui arrive aujourd'hui vite.
Nous n’avons besoin que d'une heure de début, l’heure de fin n’est pas toujours déterminée. C'est le meilleur mode qu'on ait trouvé parmi les propositions de Billetweb. C'est celui qui me semble le plus adapté pour qu'on annonce événement. Ça a été très facile à mettre en place. Quand je l'ai repris, je n'ai pas eu besoin d’une formation intense. On m’a montré, on m’a configuré le les codes et c'est très facile de configurer les événements.