À la rencontre de nos équipes #1 - Lucas et le cashless
L'idée du cashless vous est venue après un premier événement à Troyes.
Oui, c’était en 2018. Il y avait 3000 personnes. Nous sommes arrivés avec notre matériel et la solution était adaptée à l'événement. Nous avons formé les bénévoles et les associations présentes telles que les food trucks. De notre côté, nous sommes restés en astreinte pour aider les équipes en cas de besoin, et le mieux, c’est qu’ils ne nous ont pas appelés !
C'est ce qu'on fait toujours, désormais. Pour chaque événement, nous ouvrons une astreinte. On ne laisse jamais un orgnisateur tout seul !
Mais du coup, comment marche concrètement le cashless ?
Nous aimons assimiler ça à une solution de jetons dématérialisés. On propose des cartes ou des bracelets sans contact, réutilisables d'ailleurs d'année en année. En gros, l’organisateur gère ses fonds, notamment de caisse, et les transactions financières se font au moyen du système.
Le festivalier recharge sa carte ou son bracelet du montant de son choix. Ensuite, lorsqu'il souhaite acheter un produit, la carte/le bracelet doit être scanné par un des terminals de l'opérateur. Et le tour est joué, c'est payé !
Nous fournissons l’intégralité des pads de crédit et de débit de ces puces dites NFC (Near Field Communication). Nous proposons un accompagnement avant, pendant et après le festival, de sorte à ne jamais laisser l’organisateur livré à lui même. Et former les équipes ne prend pas plus de quelques minutes !
C’est vrai, que pour certains, le cashless ça fait peur ?
Oui, et c'est compréhensible. Toutes les dépenses sont centralisées avec le système de paiement. On parle de déporter de manière virtuelle une des plus grosses sources de recettes sur l’événement, généralement les stands de boissons, d'alimentation et de merchandising. Imaginez si un événement venait à ne plus pouvoir générer de recettes sur un laps de temps, même durant quelques minutes.
Aussi, on constate une méfiance de certains prestataires tels que les food trucks, qui eux aussi centralisent leurs recettes avec le festival. Ils ne maîtrisent pas toujours le cashless, et ne voient pas forcément l'intérêt.
Qu’ils se rassurent : nous sommes là aussi pour eux, pour les rassurer et pour contrôler du bon fonctionnement des ventes. C'est plus simple pour le festivalier, et finalement, pour eux aussi. En plus, grâce à la rapidité du système, ils peuvent générer plus de ventes !
De quelle manière vous vous assurez de la stabilité du système ?
Déjà, nous ne sommes pas dépendants d’internet. On sait bien que souvent le réseau est saturé, même avec un réseau 3G ou 4G, sachant le nombre de personnes qui utilisent internet en même temps : on parle parfois de plusieurs milliers de personnes sur Instagram en même temps ! Ce serait inconcevable d’imaginer les ventes avec une base seulement via réseau potentiellement saturé.
Notre système est conçu pour fonctionner même en cas de réseau faible ou nul, avec le système NFC. Grâce à ce système, on peut d'un côté identifier une puce lorsqu’elle est badgée. De l’autre, on peut écrire des informations sur un bracelet (tel qu’une vente) de manière sécurisée et inviolable, afin d’assurer une continuité des ventes quelque soit l’état du réseau.
Pour faire simple : lorsqu’il n’y a pas de réseau, les organisateurs, vendeurs et clients ne s’en aperçoivent même pas. Le manque de réseau n'empêche rien le fonctionnement de la solution.
Comment ça se passe depuis la reprise des événements ?
En 2021, nous avons déjà travaillé avec plusieurs festivals, et d'autres sont à venir. Il y a eu d'avord les Vaches Folks, près de Genève. Nous avons aussi fait le Hauteville Summer Festival en Normandie. Cela continue tout au long de l’été avec aussi Fireland festival, le Festival 666 ou encore Electrolapse. Ces événements sont tous à taille variée et avec des types de besoins complètement différents.