La Nuit de l'Erdre : rencontre avec Rémi, responsable communication
Quel est ton rôle sur le festival ?
Je m'appelle Rémi, je suis responsable de communication sur la Nuit de l’Erdre. J'ai rejoint l’équipe il y a un an et demi, mais je connais le festival depuis quinze ans. Je suis même venu en festivalier avant de travailler ici. Je coordonne toute la communication du festival, à l’année et pendant le festival.
En quelques mots, peux-tu présenter La Nuit de l’Erdre ?
La Nuit de l'Erdre est un festival qui existe depuis 24 ans et qui se déroule désormais sur quatre jours. C’est un festival associatif composé de six salariés, mais surtout de 2000 bénévoles, dont certains à l’année. Nous cherchons à proposer une programmation éclectique pour tout le monde, du reggae au rap en passant par le rock, le métal ou l’électro. Chaque personne peut trouver son bonheur dans la programmation. Nous avons un partenariat avec le Zoo de La Boissière du Doré, situé dans le Sud de la Loire. Nous finançons quatre dispositifs de préservation des grands singes, deux en Guinée, un en Polynésie et un autre au Togo. Ces fonds permettent de créer des cliniques pour recueillir les singes, notamment parce que la déforestation. Cela fait partie de nos valeurs.
C’est la deuxième année que vous travaillez avec Billetweb. Comment a évolué pour vous la collaboration entre 2023 et 2024 ?
L’an dernier c’était tout nouveau, on a appris à se connaître, et ça a bien fonctionné. On ne se parle pas que pendant le festival, mais bien en amont. C'est assez fluide, on s'entend très très bien. Il n'y a pas de couacs, ou s'il y en a eu, tout a été réglé très rapidement. Nous apprécions également la proximité de l'échange. Côté billetterie, je pense que ça se passe bien, on a bien vendu à l’ouverture des ventes.
De quelle manière les outils de Billetweb permettent une optimisation de la communication autour du festival ?
L'optimisation, c’est bien sûr de voir en temps réel où on en est et trouver les données, la data assez rapidement. C'est surtout ça qui est très très important. C'est de pouvoir avoir une plateforme accessible et optimale et pratique tout de suite. Nickel.
L’an dernier, vous avez programmé Indochine, ce qui a boosté les ventes dès l’ouverture. Est ce que ça a changé des choses dans votre manière de communiquer par rapport à des ventes qu'il a fallu adapter ?
La stratégie de vente se réalise avec le contenu de la programmation. Il y a forcément les têtes d’affiche, notamment Indochine l’année dernière. Cette année, nous avons fait trois vagues d'annonces d'artistes, alors qu’il n’y en avait que deux en 2023. Nous voulions prendre du temps de parole sur nos réseaux sociaux et dans la presse, justement pour être présent et vendre en espérant vendre plus de billets. Qui plus est, nous adaptons la communication en fonction des signatures avec les artistes, qui ont pris un peu plus de temps cette année qu’à l’accoutumée.
D'après toi, pourquoi le cashless est aussi important dans le monde des festivals en 2024 ?
Le cashless apporte un côté plus que pratique, avec le fait de pouvoir suivre les ventes en temps réel. Cela nous permet également de ne plus avoir de l'argent liquide sur le festival, ce qui demandait une logistique très importante. Le cashless est un outil vraiment pratique pour le festivalier comme pour l’organisation.
Quels dispositifs avez-vous mis en place pour réduire au maximum l’empreinte carbone de l’événement ?
Déjà, nous cherchons à avoir le festival le plus éco responsable possible. Ça, c'est vraiment quelque chose qu'on a travaillé cette année avec trois gros points clés, notamment la mobilité. Il ne faut pas oublier que la première source de pollution dans un festival reste le festivalier, donc les transports. On a des gros dispositifs de trains qui sont en place, on incite au covoiturage avec des plateformes gratuites, et à l’utilisation du vélo. Sur place, on essaie de sensibiliser au tri des déchets. Également, on économise aussi l’énergie. Nous avons un partenariat avec Enedis qui nous permet de brancher, par exemple, le camping directement au réseau électrique, ce qui nous permet de ne pas avoir de groupe électrogène. En plus, c’est de l’énergie verte, donc de l’énergie recyclée à la base. Ce genre d’actions nous permet d’améliorer notre impact sur l'environnement, et c’est ce que nous voulons améliorer à chaque édition.