Festivals d'été : idées de communication
Pour une opération de communication réussie, les choix de billetterie sont crutiaux. Alors que beaucoup pourraient décider de ne proposer qu’un seul tarif (par exemple, un seul tarif jour et un seul pass 3 ou 4 jours), d’autres mettent en place un grand nombre d’idées qui poussent les ventes à une période donnée. Il est également intéressant de regarder le travail d’autres festivals, voire ses propres choix des éditions précédentes, pour savoir quand et comment focaliser d’un côté sa billetterie, et de l’autre, sa stratégie de communication.
Novembre / Décembre
Alors que l’édition du festival a finie quelques mois auparavant, les préparatifs en amont vont de bon train pour l’édition suivante. Rares sont les festivals qui communiquent (sauf pour la date) tout de suite après l’édition. On attendra généralement quelques mois avant de découvrir les premières nouveautés, qui ont plutôt pour but de créer de l’intérêt afin de permettre un certain nombre de ventes au moment de l’ouverture.
Pour les festivals d’été (juin à août, voire septembre), les premières informations tombent en moyenne neuf mois à l’avance, donc à partir de novembre. Nous découvrirons alors les dates, potentiellement le logo ou la structure de l’affiche. Quelques jours ou semaines plus tard, nous découvrirons les premiers noms. À titre d’exemple, la Nuit de l’Erdre annonce ses premiers noms à la fin du mois de novembre, pour une billetterie qui ouvre le 2 décembre 2022.
Janvier
Après les grosses dépenses de fin d’année, en dehors des soldes il est assez rare de voir de nouvelles offres promotionnelles au mois de janvier. Il est plutôt intéressant de capitaliser sur la communication pour ne pas laisser l’événement en silence. Bien que les deux premières semaines de janvier soient des semaines habituellement calmes, pourquoi ne pas reprendre à partir de cette période ?
Janvier est un mois où beaucoup de festivals présentent une nouvelle salve d’artistes, pour toujours essayer d’attirer l’attention et garder un contact avec leur festivalier potentiel et acquis.
Février
Nous penserons directement à la Saint-Valentin, jour où il n’est pas rare de voir des offres promotionnelles qui captivent le spectateur encore hésitant. À titre d’exemple :
- Une entrée achetée, la deuxième à -50%
- Achetez une entrée, la deuxième est offerte.
Il peut être intéressant de proposer des idées cadeaux en relation directe avec l’événement, ou de focaliser la communication sur les dates clés de ce mois, comme la chandeleur et la Saint-Valentin. Dans tous les cas, le lien ne doit pas être perdu avec le festivalier.
Mars / Avril
Ces deux mois se situent précisément entre la période de Noël et l’été. La période peut être cruciale pour un spectateur qui hésite entre deux événements. Pourquoi ne pas créer de la visibilité en proposant des offres flash, comme un tarif évolutif qui se termine entre mars et avril ?
Rappelons également que l’offre culturelle de l’été est immense en France. Le coeur d’un festivalier peut balancer entre plusieurs propositions et ce dernier peut prendre sa décision à ce moment, soit trois à quatre mois avant le début des festivités.
Les jours redeviennent ensoleillés et la météo plus agréable, ce qui peut avec une bonne communication créer un sentiment de date qui se rapproche. Intéressant donc de créer de l’engouement en dévoilant par exemple des photos du site ou des photos de l’édition précédente. En sus, pensons aux Call to Action que nous pourrions retrouver dans les textes de présentation de ces photos, afin d’inciter à la vente.
Mai
Avec l’accumulation des jours fériés, le public est moins connecté et il est parfois plus difficile de communiquer. Beaucoup de personnes ont déjà commencé à planifier leur été. Autant créer de la hâte autour de l’événement à venir : comptes à rebours, partage de contenu d’artistes… Les idées sont nombreuses pour attirer les derniers spectateurs.
Il est alors temps de publier assez régulièrement pour capter le participant pile au moment où il sera connecté. Grâce à l’image de marque développée au cours des mois précédents, le contenu publié peut être reconnaissable d’un simple coup d’oeil par l’internaute qui suit le contenu depuis des mois. C’est à l’organisateur de trouver alors le bon rythme de publication : certains organisateurs vont souhaiter publier tous les jours alors que d’autres le feront tous les deux jours. Dans tous les cas, le mieux reste de se simplifier la vie en planifiant son contenu à l’avance de manière à ne pas être débordé.
Juin
Les beaux jours sont de retour et espaces extérieurs sont pris d’assaut. Les étudiants n’ont pour autant pas encore quitté les villes et les salles de concerts terminent leur programmation annuelle. Conséquence : un nombre d’événements plus élevé que durant d’autres périodes, donc des choix à faire pour le spectateur.
C’est alors le travail qu’aura fait l’organisateur tout au long de l’année qui paiera sur cette période. Lorsque le spectateur se déplace pour un festival, il aura fait son choix depuis longtemps, la question de l’inciter à acheter ne se pose donc pas. Un festivalier local peut quant à lui prendre sa place au dernier moment, mais très généralement, sa décision est déjà prise.
Sur cette période, l'organisteur peut communiquer les dernières informations pour une édition réussie, par exemple concernant les horaires d'ouverture, le fonctionnement du cashless, le plan du site ou les modalités en cas de sortie du site.